Texte et mise en scène Nadège Prugnard
Avec Géraud Bastar, Luc Blanchard, Belaïd Boudellal, Gildas Goujet, Jean-Luc Guitton, Pierre Grammont, Pierre Fernandès, Barnabé Perrotey et Dominique Touzé
Son Joël Verdal
Costumes Marianne Mangonne
Décor Jean Raussou
Administration Nicolas Groslier
Neuf hommes dressés sur des cubes tels des héros grecs, micros et guitares électriques en mains, nous entourent et nous haranguent : « Jeannine est morte, chair crie colère ! » Son enterrement va instituer le règne de l’insurrection des mots. Rafales verbales, bagarres rythmiques, tohu-bohu convulsif et jouissif porté par une meute virile, comme autant de solitudes qui tentent ensemble de dire l’impossible poème des malheurs. Le corps se met à parler sans freins ni tabous, à chanter, slamer, cogner, éructer, se raconter. L’homme de la terre, l’acteur, le rockeur, le taulard, le curé déchu, le gamin…tous livrent une colère primitive, en forme d’électrochoc, qui par le cri en appelle à la liberté, à l’absolu refus, au dépassement de la douleur de vivre. »